Qui suis-je ?
À 35 ans, je n’avais toujours pas de diplôme. Je faisais des travaux d’ouvrier pénibles et peu payés, avec des semaines qui dépassaient les 50 heures. Honnêtement, j’avais l’impression que mon avenir était déjà fermé : travailler, être fatigué, recommencer. Point.

Salle de pause à l’usine où je révisais mon DAEU entre deux postes. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Puis il y a eu la claque : en quelques mois, j’ai perdu mon logement et une bonne partie du matériel audiovisuel et informatique que j’avais mis des années à acheter. Je me suis retrouvé dans une situation compliquée, sans vraie sécurité, avec le sentiment d’être au pied du mur… c’est souvent quand tout va mal qu’on se demande vraiment ce qu’on veut faire de sa vie !

Le bâtiment de la formation continue à l’UBO Brest, là où commence l’aventure du DAEU. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Pour ne pas rester coincé, j’ai décidé de reprendre des études en m’inscrivant au DAEU, l’équivalent du bac pour adultes. C’était ma chance de repartir à zéro. Rien que le fait d’avoir un objectif clair – obtenir ce diplôme – m’a redonné un peu d’air. Je me suis dit : “Si je décroche ça, peut-être que je pourrai enfin changer de voie.”

Un cours d’histoire-géographie du DAEU à l’UBO, où chaque carte prenait soudain un sens très concret. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Mon quotidien était très simple à résumer : usine de 4h à 12h, puis cours d’échecs en ligne pour compléter mon salaire, et du lundi au jeudi soir, les cours du DAEU. Au milieu de tout ça, je révisais dès que je trouvais une fenêtre et je faisais vivre le groupe WhatsApp de notre session 2023-2024 pour qu’on s’entraide, qu’on s’échange nos fiches et qu’on se rebooste les soirs où on avait juste envie de tout envoyer balader. Je passais aussi de longues heures à la bibliothèque universitaire pour travailler au calme. C’était dur, mais je tenais bon.

La bibliothèque universitaire de l’UBO, mon QG pour travailler au calme et préparer le DAEU. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Quand ce planning d’examens a été affiché, tout est devenu très concret. Finies les bonnes résolutions vagues, là il y avait des dates, des salles, des horaires, noir sur blanc. Chaque ligne rappelait qu’il ne restait plus beaucoup de temps pour se préparer, réviser sérieusement et tenir jusqu’au bout. Devant ce tableau, tu n’es plus juste “en reprise d’études” : tu entres dans le dur, avec de vraies épreuves, un vrai diplôme au bout, et aucune échappatoire possible.

Le planning officiel des examens du DAEU à l’UBO : le compte à rebours était lancé. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
En juillet, après cette année à bloc, les résultats tombent : j’obtiens mon équivalent bac (DAEU) avec une mention bien et un 18/20 en histoire. Sur le moment, je suis épuisé et un peu déçu de ne pas avoir les félicitations du jury. Mais avec le recul, je comprends l’essentiel : dans une situation compliquée, avec très peu de temps et beaucoup de travail, j’ai quand même réussi. Ce n’était pas de la magie, juste du sérieux, de la méthode et de la persévérance.

La salle de cours du DAEU à l’UBO, une fois tout le monde parti, après les cours du soir. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Quelques mois plus tard, lors de la remise officielle des diplômes du DAEU à l’UBO de Brest, je monte sur l’estrade. Le professeur d’histoire Pierre Martin, responsable pédagogique du diplôme, me tend mon certificat et me dit que je devrais « faire quelque chose avec l’histoire ». Ce jour-là, un ancien étudiant, Gilbert, vient aussi témoigner : il explique comment, vingt ans plus tôt, il a quitté un travail de misère après avoir passé le DAEU pour devenir prof. Il nous répète qu’on n’est pas obligé de rester toute sa vie dans un boulot qui ne nous correspond pas, qu’on peut oser changer.

L’amphithéâtre de l’UBO, juste avant la cérémonie de remise des diplômes du DAEU, quand la pression retombe enfin. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Ces phrases se mettent à tourner en boucle dans ma tête. Peu après, je déménage pour un rapprochement de conjoint. C’est le moment où je décide d’écouter vraiment ces conseils. Je repense à mon année de DAEU : le temps perdu à chercher des informations claires, à construire des fiches, à essayer de comprendre les chapitres d’histoire sans mode d’emploi. Alors une idée s’impose : créer un site qui ferait gagner du temps aux autres, avec des cours synthétiques, des frises chronologiques et des ressources prêtes à l’emploi pour réviser plus efficacement.

Mes différents postes de travail pour le DAEU : au bureau, à la maison et partout où je pouvais m’installer. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
C’est comme ça qu’est né Réviser Histoire : d’abord un blog simple, puis, au fil des mois, un projet éducatif complet qui se structure en véritable entreprise. Les articles se multiplient, des collégiens, des lycéens et des adultes en reprise d’études commencent à utiliser le site pour préparer le brevet, le bac ou un concours. Le trafic augmente, les messages arrivent, et je comprends que ce que j’ai construit dans la difficulté peut servir à beaucoup de monde.

Une des fiches de révision qui m’ont accompagné jusqu’aux épreuves finales du DAEU à l’UBO. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Aujourd’hui, je consacre mon énergie à développer Réviser Histoire pour aider les élèves du collège et du lycée à arrêter de se dire “je suis nul en histoire” et à reprendre confiance. Si tu doutes de toi, si tu as l’impression d’être “en retard” ou “pas fait pour ça”, retiens une chose : ta situation actuelle ne te définit pas pour toujours. On peut partir de très loin, galérer, avoir peur d’échouer… et malgré tout progresser, pas à pas. Mon travail, ici, c’est de te donner des outils pour y arriver.

Salle d’examen du DAEU à l’UBO, chacun penché sur sa copie dans le calme de la formation continue. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Rejoins l’aventure Réviser Histoire
Si tu lis ces lignes, c’est que quelque chose te parle : l’envie de mieux comprendre l’histoire, de te sentir plus sûr de toi en cours, de ne plus avoir l’impression d’être “à la traîne”. La bonne nouvelle, c’est que tu n’es pas seul. De plus en plus d’élèves, de lycéens et d’adultes en reprise d’études utilisent Réviser Histoire pour avancer pas à pas, à leur rythme.

Les longues heures de révisions à la bibliothèque universitaire, entre machine à café et prises de notes. 📸 Source : Luc Pitallier – Tous droits réservés
Ici, l’idée n’est pas de te juger, mais de te faire une place. Une place pour ceux qui doutent, qui ont déjà eu des mauvaises notes, qui ont du mal à s’y mettre, mais qui veulent quand même progresser. Quand tu révises un chapitre, que tu fais un quiz ou que tu relis une fiche, tu ne travailles pas “dans ton coin” : tu fais partie d’une communauté de gens qui essaient, qui recommencent, qui apprennent à ne pas lâcher.
Pour nous rejoindre concrètement, tu peux :
- 📘 Commencer par les cours d’histoire adaptés à ton niveau.
- 🧠 T’entraîner avec les quiz pour voir où tu en es vraiment.
- 📰 Explorer les articles de blog si tu veux aller plus loin sur certains thèmes.
Chaque chapitre que tu lis, chaque quiz que tu termines, c’est une façon de dire : “Je ne me résume pas à une note, je continue d’avancer.” Et si tu le veux, Réviser Histoire fera ce chemin avec toi.
