🌍 Sommet de la Terre : l’histoire des grandes conférences mondiales

🎯 Pourquoi le Sommet de la Terre est-il une étape clé de l’histoire ?

L’histoire contemporaine ne se joue pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les grandes salles de conférence de l’ONU où se décide l’avenir de la planète. Le Sommet de la Terre désigne ces rencontres décennales majeures qui ont tenté, depuis les années 1970, de concilier la croissance économique et la protection de l’environnement face à l’urgence écologique. De la prise de conscience initiale à Stockholm jusqu’à la consécration du développement durable à Rio, ces événements ont façonné notre manière de penser le monde, la politique et la diplomatie climatique actuelle.

🗂️ Dans cet article, tu vas découvrir :

👉 Poursuivons avec le premier chapitre pour bien comprendre le contexte de ce thème.

🧭 Stockholm 1972 : La genèse d’une conscience mondiale

📌 Un contexte géopolitique et scientifique en ébullition

Pour comprendre l’émergence du premier Sommet de la Terre, il est indispensable de se replonger dans l’atmosphère très particulière du début des années 1970. Le monde est alors en pleine Guerre froide, divisé entre le bloc de l’Est et le bloc de l’Ouest, mais une troisième voix commence à s’élever : celle de la contestation du modèle productiviste. La reconstruction d’après-guerre et les Trente Glorieuses ont engendré une pollution massive, visible et inquiétante, qui ne peut plus être ignorée par les dirigeants politiques des pays industrialisés. Les marées noires, comme celle du Torrey Canyon en 1967, et les smogs mortels dans les grandes villes marquent les esprits.

En parallèle, la communauté scientifique tire la sonnette d’alarme avec des publications retentissantes qui remettent en cause le dogme de la croissance infinie. Le rapport du Club de Rome, intitulé « Halte à la croissance ? » (The Limits to Growth), publié en 1972 par l’équipe Meadows, jette un pavé dans la mare en modélisant l’épuisement des ressources naturelles. C’est dans ce climat d’inquiétude naissante que l’ONU décide de convoquer une conférence inédite à Stockholm, en Suède. Ce n’est pas encore officiellement appelé « Sommet de la Terre », mais c’est bien la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain qui marque le point de départ.

Il faut également noter que cette période correspond à une effervescence sociale intense, héritée des mouvements de 1968. Les populations civiles commencent à s’organiser et l’on assiste aux prémices de ce que l’on appellera plus tard la société civile environnementale. Si tu veux approfondir les racines de ces mouvements, tu peux consulter notre article sur la naissance de l’écologie politique, qui explique comment ces idées ont pénétré la sphère publique avant même d’atteindre l’ONU.

📌 Le clivage Nord-Sud : l’environnement contre le développement ?

La conférence de Stockholm, qui se tient du 5 au 16 juin 1972, est marquée par une tension diplomatique majeure qui structurera tous les futurs sommets : l’opposition entre les pays du Nord (industrialisés) et les pays du Sud (en développement). Pour les pays occidentaux, l’urgence est de limiter la pollution industrielle et de préserver les espaces naturels. Pour les pays du Tiers-Monde, l’écologie est perçue comme un luxe de riches, voire une nouvelle forme de colonialisme visant à freiner leur développement économique.

La Première ministre indienne, Indira Gandhi, prononce à cette occasion un discours historique qui restera dans les mémoires. Elle y affirme que « la pauvreté est le plus grand des pollueurs », soulignant que l’on ne peut demander aux populations qui luttent pour leur survie de se soucier de la protection de l’environnement de la même manière que les nations nanties. Ce discours impose l’idée que les questions environnementales ne peuvent être traitées indépendamment des questions sociales et économiques.

Malgré ces divergences, la conférence aboutit à une déclaration de principes et, surtout, à la création du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), dont le siège est symboliquement fixé à Nairobi, au Kenya, pour donner des gages aux pays du Sud. Stockholm 1972 ne résout pas tout, loin de là, mais il ancre pour la première fois l’écologie dans l’agenda diplomatique international, ouvrant la voie aux décennies suivantes.

⚙️ L’entre-deux sommets : Le rapport Brundtland et la maturation

📌 Les années 1980 : catastrophes et prise de conscience

Entre Stockholm 1972 et le célèbre Sommet de la Terre de Rio 1992, vingt années s’écoulent, durant lesquelles la situation environnementale mondiale se dégrade visiblement, forçant les États à réagir. Les années 1980 sont marquées par des catastrophes industrielles majeures qui prouvent que la pollution ne connaît pas de frontières. L’explosion de l’usine chimique de Bhopal en Inde (1984) et surtout la catastrophe de Tchernobyl en 1986 traumatisent l’opinion publique mondiale. Pour comprendre l’impact de cet événement sur la diplomatie verte, je te conseille de lire notre dossier sur les accidents nucléaires.

En outre, de nouveaux périls globaux apparaissent, qui ne sont plus seulement locaux comme la pollution des rivières, mais planétaires. La découverte du trou dans la couche d’ozone au milieu des années 1980 agit comme un électrochoc. Elle conduit à la signature du Protocole de Montréal en 1987, souvent cité comme le seul traité environnemental universellement ratifié et efficace. Ce succès diplomatique donne l’espoir qu’une gouvernance mondiale de l’environnement est possible.

C’est aussi durant cette décennie que la science du climat commence à se structurer. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est créé en 1988 par l’OMM et le PNUE. Désormais, les diplomates disposent d’une base scientifique qui commence à pointer du doigt la responsabilité humaine dans le réchauffement global, préparant le terrain pour les négociations futures sur le climat.

📌 1987 : L’invention du « Développement Durable »

Face à l’impasse du dialogue Nord-Sud, l’ONU commande un rapport à une commission indépendante présidée par Gro Harlem Brundtland, Première ministre de Norvège. Publié en 1987 sous le titre « Notre avenir à tous » (Our Common Future), ce rapport est un document fondateur. Il popularise une définition qui va devenir la clé de voûte de toutes les négociations internationales : le développement durable (sustainable development).

La définition est célèbre : c’est un développement qui « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Cette formulation est un coup de génie diplomatique. Elle permet de réconcilier les écologistes (qui veulent préserver l’avenir) et les économistes (qui veulent répondre aux besoins présents). Elle intègre trois piliers indissociables : l’efficacité économique, l’équité sociale et la qualité environnementale.

Le rapport Brundtland permet de sortir du blocage de Stockholm. Il ne s’agit plus de choisir entre développement et écologie, mais de faire les deux ensemble. Cette nouvelle doctrine philosophique et politique rend possible l’organisation d’un nouveau sommet, beaucoup plus ambitieux que le précédent. L’Assemblée générale de l’ONU décide alors de convoquer une conférence mondiale à Rio de Janeiro pour 1992, afin de traduire ce concept théorique en actes politiques concrets.

📜 Rio 1992 : Le tournant historique et l’Agenda 21

📌 Le « Sommet de la Terre » par excellence

La Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement (CNUED), qui se tient à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, est sans doute l’événement diplomatique le plus important de la fin du XXe siècle en matière d’écologie. Le contexte est exceptionnel : le Mur de Berlin est tombé, la Guerre froide est finie, et un vent d’optimisme souffle sur les relations internationales. On croit alors à la possibilité d’un « nouvel ordre mondial » basé sur la coopération.

Les chiffres donnent le vertige : plus de 100 chefs d’État et de gouvernement sont présents, accompagnés de 15 000 délégués officiels. Mais la grande nouveauté de Rio, c’est la place accordée à la société civile. En marge de la conférence officielle, un « Sommet des peuples » rassemble près de 20 000 représentants d’ONG, de peuples autochtones, de syndicats et de collectivités locales. Cette pression citoyenne directe sur les négociateurs change la donne et médiatise l’événement dans le monde entier.

C’est à Rio que l’expression Sommet de la Terre s’impose définitivement dans le langage courant. L’image est forte : la planète entière est réunie au chevet de la biosphère. Les débats sont houleux, notamment sur la responsabilité historique des pays du Nord dans la dégradation de l’environnement. C’est ici qu’est validé le principe des « responsabilités communes mais différenciées », actant que les pays riches doivent faire plus d’efforts que les pays pauvres.

📌 L’Agenda 21 : un programme pour le XXIe siècle

L’un des résultats les plus concrets de Rio est l’adoption de l’Agenda 21 (ou Action 21). Il s’agit d’un programme d’action volumineux (plus de 800 pages !) qui liste les recommandations pour appliquer le développement durable au niveau planétaire, national et local. Ce texte n’est pas juridiquement contraignant, mais il a une portée normative immense. Il encourage les collectivités locales à mettre en place leur propre « Agenda 21 local », favorisant la démocratie participative.

L’Agenda 21 couvre tous les domaines : lutte contre la pauvreté, protection de l’atmosphère, gestion des ressources en eau, rôle des femmes, des jeunes et des agriculteurs. Il popularise le slogan « Penser global, agir local ». En France, de nombreuses mairies et régions vont s’emparer de cet outil pour structurer leur politique environnementale dans les années 1990 et 2000. Tu peux voir comment cela s’est traduit concrètement en lisant notre article sur l’écologie en France.

À côté de l’Agenda 21, le sommet adopte la Déclaration de Rio, qui fixe 27 grands principes, dont le fameux « principe de précaution » (principe 15) et le principe « pollueur-payeur » (principe 16). Ces notions juridiques vont progressivement infuser dans le droit international et le droit national de nombreux pays, modifiant durablement la manière de légiférer sur l’environnement.

🎨 L’héritage institutionnel : Climat, Biodiversité et Désertification

📌 Les trois conventions sœurs de Rio

Au-delà des déclarations de principes, le Sommet de la Terre de 1992 accouche de trois traités internationaux majeurs ayant force de loi, que l’on appelle souvent les « conventions de Rio ». Ces textes créent les cadres juridiques dans lesquels nous évoluons encore aujourd’hui. La première, et la plus médiatisée aujourd’hui, est la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Son objectif est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre.

C’est cette convention qui instaure les réunions annuelles des parties, les fameuses COP (Conference of the Parties). Sans le Sommet de la Terre de Rio, il n’y aurait pas eu de protocole de Kyoto ni d’Accord de Paris. Si le fonctionnement complexe de ces réunions t’intéresse, je t’invite à consulter notre analyse détaillée sur les COP et accords internationaux.

La deuxième convention majeure est la Convention sur la diversité biologique (CDB). Elle reconnaît pour la première fois que la conservation de la biodiversité est une « préoccupation commune à l’humanité » et qu’elle fait partie intégrante du processus de développement. Elle aborde des sujets sensibles comme la protection des espèces, mais aussi l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages qui en découlent (lutte contre la biopiraterie).

📌 La question délicate des forêts et de la désertification

La troisième convention, souvent la parente pauvre des négociations, est la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Elle est particulièrement réclamée par les pays africains, qui subissent de plein fouet l’avancée des déserts et la dégradation des terres arables. Son adoption formelle se fera un peu après Rio, en 1994, mais elle est directement issue de la dynamique du sommet.

En revanche, Rio marque aussi un échec notable : l’impossibilité de signer une convention contraignante sur les forêts. Les pays possédant de grandes forêts tropicales (Brésil, Malaisie, Indonésie) refusent catégoriquement toute ingérence internationale sur ce qu’ils considèrent comme une ressource souveraine. Ils craignent que les pays du Nord ne veuillent « muséifier » leurs forêts pour compenser leur propre pollution.

À la place d’une convention, le sommet accouche d’une « Déclaration de principes sur les forêts », un texte non contraignant et assez vague. Cet échec montre les limites du multilatéralisme : dès que l’on touche aux intérêts économiques vitaux d’états souverains, le consensus devient extrêmement difficile à obtenir, même face à une urgence écologique reconnue.

🌍 Johannesburg 2002 : Le temps des désillusions

📌 « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »

Dix ans après l’euphorie de Rio, le monde se réunit à nouveau, cette fois en Afrique du Sud, à Johannesburg, du 26 août au 4 septembre 2002. Le contexte a radicalement changé. L’optimisme des années 1990 a été balayé par les attentats du 11 septembre 2001 et la montée des tensions géopolitiques. Les États-Unis, sous la présidence de George W. Bush, se montrent hostiles au multilatéralisme environnemental et ont déjà rejeté le protocole de Kyoto.

C’est lors de ce sommet que le président français Jacques Chirac prononce sa phrase devenue célèbre : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Cette formule choc résume parfaitement l’ambiance du sommet : le constat scientifique est catastrophique, l’urgence est là, mais la volonté politique s’est évaporée. Les négociations piétinent et se transforment souvent en marchandages commerciaux.

Le sommet de Johannesburg est souvent critiqué pour la place prépondérante qu’il a accordée aux entreprises privées. Pour la première fois, les multinationales sont présentes en force, promouvant l’idée de « partenariats public-privé » (type 2 partnerships). De nombreuses ONG dénoncent une « marchandisation » du Sommet de la Terre et craignent que la régulation publique ne cède le pas aux intérêts corporatistes.

📌 L’échec de la gouvernance mondiale de l’environnement

Sur le fond, Johannesburg marque un recul par rapport à Rio. Il n’y a pas de nouvelle convention majeure. L’accent est mis sur la lutte contre la pauvreté et l’accès à l’eau et à l’énergie, des objectifs louables mais qui tendent parfois à reléguer la protection stricte de l’environnement au second plan. Le concept de développement durable est réaffirmé, mais sa mise en œuvre patine.

On assiste à une fragmentation de la gouvernance. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), créée en 1995, semble avoir pris le pas sur les institutions environnementales. Le droit du commerce prime souvent de facto sur le droit de l’environnement. Les sommets de la Terre, censés être l’instance suprême de décision, apparaissent de plus en plus comme des messes diplomatiques sans prise réelle sur le cours d’un monde dominé par la mondialisation néolibérale.

Néanmoins, Johannesburg permet de fixer quelques objectifs chiffrés, notamment sur l’assainissement de l’eau ou la restauration des stocks de poissons. Mais le sentiment général qui domine à la clôture du sommet est celui d’une occasion manquée, d’un décalage grandissant entre la lenteur de la diplomatie et la vitesse de la dégradation écologique.

🤝 Rio+20 et l’avenir des sommets onusiens

📌 2012 : Le retour au Brésil et l’économie verte

Vingt ans après le sommet historique de 1992, l’ONU organise la Conférence des Nations unies sur le développement durable, dite Rio+20, en juin 2012. L’objectif est de faire le bilan et de relancer la machine. Cependant, l’enthousiasme n’est plus le même. La crise financière de 2008 est passée par là, et les priorités des gouvernements sont largement focalisées sur la relance économique et l’emploi.

Le concept phare de ce sommet est l’économie verte (green economy). L’idée est de montrer que la transition écologique peut être un moteur de croissance, créateur d’emplois et de richesses. Ce changement sémantique n’est pas anodin : on parle moins de « protection » ou de « limites » et plus d’investissements et de technologies. Cette approche divise profondément : certains y voient une opportunité pragmatique, d’autres une tentative de « greenwashing » du capitalisme sans remettre en cause ses fondements.

Le document final, intitulé « L’avenir que nous voulons » (The Future We Want), est souvent jugé décevant par les observateurs. Il manque d’ambition et d’engagements contraignants. De nombreux chefs d’État importants (comme Barack Obama, Angela Merkel ou David Cameron) ne font même pas le déplacement, signe de la perte d’influence politique de ce format de grand-messe décennale.

📌 Vers les Objectifs de Développement Durable (ODD)

Malgré la déception, Rio+20 enclenche un processus important : la définition des Objectifs de Développement Durable (ODD). Ces objectifs, qui succèdent aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), sont adoptés en 2015 via l’Agenda 2030. Ils sont universels (s’appliquent à tous les pays, riches comme pauvres) et couvrent 17 domaines clés (faim, santé, éducation, climat, vie aquatique, etc.).

Pour en savoir plus sur la manière dont ces objectifs internationaux sont traduits dans les politiques nationales, tu peux consulter le site officiel de l’ONU dédié aux ODD.

Aujourd’hui, on peut se demander si l’ère des « Sommets de la Terre » géants n’est pas révolue. La complexité des sujets a conduit à un éclatement des négociations : le climat est traité dans les COP Climat, la biodiversité dans les COP Biodiversité (comme celle de Montréal en 2022). Cette technicisation permet parfois d’avancer plus concrètement, mais elle fait perdre la vision d’ensemble systémique qui faisait la force et la magie de Rio 1992. Pour réviser les liens entre industrialisation et réaction sociale, n’oublie pas de relire notre article sur les révoltes contre l’industrialisation.

🧠 À retenir sur le Sommet de la Terre

  • Le cycle commence à Stockholm en 1972, marquant la naissance de la diplomatie environnementale et du PNUE.
  • Le Sommet de Rio en 1992 est le point culminant, consacrant le concept de développement durable et donnant naissance aux conventions Climat et Biodiversité.
  • Le clivage Nord-Sud (développement contre environnement) structure toutes les négociations depuis le début.
  • Les sommets suivants (Johannesburg 2002, Rio+20) marquent un essoufflement politique face à la puissance des intérêts économiques et à l’urgence climatique.

❓ FAQ : Questions fréquentes sur le Sommet de la Terre

🧩 Quelle est la différence entre un Sommet de la Terre et une COP ?

Le Sommet de la Terre est une grande conférence généraliste organisée par l’ONU tous les 10 ans environ pour traiter de l’environnement global. Une COP (Conference of the Parties) est une réunion annuelle spécifique liée à une convention précise (comme la COP Climat pour la convention de 1992). Les COP sont plus techniques et régulières.

🧩 Qui a inventé l’expression « Sommet de la Terre » ?

L’expression n’est pas officielle au départ, c’est un terme médiatique qui s’est imposé lors de la conférence de Rio en 1992 pour souligner le caractère exceptionnel et planétaire de l’événement. Officiellement, on parle de « Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement ».

🧩 L’Agenda 21 est-il une loi ?

Non, l’Agenda 21 adopté à Rio n’est pas une loi contraignante. C’est un plan d’action, une liste de recommandations que les États et les collectivités s’engagent moralement à suivre. C’est du « droit mou » (soft law), ce qui explique pourquoi son application est très inégale selon les pays.

🧩 Quiz – Maîtriser l’histoire des Sommets de la Terre

1. En quelle année a eu lieu le premier sommet considéré comme l’ancêtre des Sommets de la Terre ?



2. Dans quelle ville s’est tenu ce premier sommet historique ?



3. Quelle Première ministre a déclaré en 1972 que « la pauvreté est le plus grand des pollueurs » ?



4. Quel rapport célèbre a défini le « développement durable » en 1987 ?



5. Où s’est déroulé le Sommet de la Terre le plus célèbre en 1992 ?



6. Comment s’appelle le programme d’action pour le XXIe siècle adopté à Rio ?



7. Quelle convention majeure est issue du sommet de Rio 1992 ?



8. Quel organisme scientifique sur le climat a été créé juste avant Rio, en 1988 ?



9. Quelle phrase Jacques Chirac a-t-il prononcée à Johannesburg en 2002 ?



10. Quel concept a été mis en avant lors du sommet Rio+20 en 2012 ?



11. Quelle institution de l’ONU a été créée suite à Stockholm 1972 ?



12. Quel principe juridique a été consacré dans la Déclaration de Rio ?



13. Quel sujet n’a PAS fait l’objet d’une convention contraignante à Rio ?



14. Quel groupe d’acteurs a fait une entrée remarquée à Rio en 1992 ?



15. Le Protocole de Montréal (1987) concernait quel problème ?



16. Quel pays hôte du sommet de 2002 a une forte portée symbolique post-apartheid ?



17. Que signifie l’acronyme ODD adopté après Rio+20 ?



18. Quelle catastrophe de 1986 a accéléré la conscience écologique avant Rio ?



19. Quelle est la position des pays du Sud lors des sommets ?



20. Quel document de 1972 a alerté sur l’épuisement des ressources ?



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